Lorsque je regarde le vent, à travers les cieux,
Façonné par le dieux des chemins égarés.
Je me dis quel plaisir j'aurai à incarner,
Cet être merveilleux, ce coquin chanceux.
Libre, il peut visiter mille et un lieux.
Traversant le monde et le temps pour s'envoler,
Pour visiter ces contrées sans autorité pour l'enfermer.
J'envie le vent indépendant, sautillant aux frontières du pays merveilleux.
Sans attache, il erre volontairement,
Rencontrant forêts et rochers, épouvantails et gens.
Sans jamais perdre courage, il vogue vers son destin,
Car de ses voyages, il ne reste que sur sa faim.
Et si je devais, étant le vent, trouvé ma voie
N'oublie pas, où je me dirigerai, ce sera vers toi.
(Sonnet en modifications encore)