Dimanche, mon horaire j'ai appris
Appris que toute la semaine je m'en vais skier
Au loin des autres, au loin de cet être aimé
Cette séparation n'est pas appréciée
Mais qui-suis-je pour refuser cette sortie
Lundi,matin maudit
Endormie dans cet univers glacé
Mon coeur souffre de n'être à tes côtés
Et cherchant un moyen d'être à ta porté
Je rêve à nous deux enfin réunis
Mardi, à mes yeux la mélancolie
De ne pouvoir te voir, te parler, te toucher
Car de fatigue je suis assommée
Par mes journées bien trop chargées
De plaisirs éphémères, de joyeuses folies
Mercredi, le café est banni
La longue journée a commencé
Malgré la joie de ce paysage illuminé
Je ne peux te retirer de mes pensées
Alors à la lune, ta mémoire, je confie
Jeudi, la routine continue ainsi:
Lever, manger, skier, jouer, coucher
De tous bords je me fais emportée
Dans la pureté de cette blancheur immaculée
Et que je déteste la distance, encore, je le redis!
Vendredi, toujours cette distance qui grandit
L'esprit ailleurs, le corps automatisé
Je m'amuse dans cette légèreté
Qu'est la neige dans l'hiver avancée
Oubliant pour un temps , les maux de mon coeur émis
Samedi, enfin nous sommes partis
De retour vers cette maisonnette adorée
Et d'une certaine personne que je ne peut enlevée
De mon esprit déjà ensorcelée. Et
Quand te reverrai-je enfin, mon doux ami.