Naïf moi qui croyais
Que pour toi certainement jamais
À l’esprit aucun poème ne m’apparaîtrait
Et pourtant me voici
Écrivant tout volontiers
Ces quelques vers t’étant adressés
Car, me suis-je dit
Lorsque dans mille ans je serais mort
Et que notre légende sera ressassée, encore et encore
Devant le seigneur je devrai me confesser
Et le seul vrai crime que je vais avouer
C’est de ne pas t’avoir plus tôt aimé
Je ne demanderais ni pardon,
Ni deuxième chance
Ni aucuns traitement d’exception