Sérénitée

Le soleil de midi tape sur ma tête, mais je n’en ai cure. Je reviens d’un long voyage, épuisé. A coté de moi, mon cheval marche lentement sur la route, transportant les quelques affaires que j’amène toujours avec moi.
Après un long voyage, je suis presque revenu chez moi. Une centaine de kilomètre me séparent de ma ville natale, de mon foyer. Je poursuit mon chemin, mais a l’intérieur de moi, une sorte de nœud me sert le cœur. C’est ce que l’on appelle la sérénité du retour chez toi, ou le sentiment de la fin. La fin d’un voyage, en l’occurrence.
Je vais reprendre un train de vie normal pour quelque temps, peut-être a jamais. J’en viens souvent à me demander si l’unique but des voyage est de procurer cette forme de béatitude, de bonheur que l’on ressent lorsque l’on voit le bout du chemin. Les toits des plus haute maison apparaissent devant moi.
Cela fait huit mois maintenant. Je pense a la douceur de mon lit, a la vive clarté de la lampe électrique et à la douce chaleur des calorifères, comparé a la lumière rougeâtre et a la chaleur relative dégagé par les feu de camp, dans une grotte humide.
Au loin, la cité m’apparaît dans une sorte de mirage aquatique, qui l’englobe et la rend difficilement visible. Mais il y a quelque chose d’autre…
-De la fumé…
Je saute sur mon cheval et le met au galop. Mais je sais qu’il est déjà trop tard.

J’arrive près de la ville. La muraille entre les immeubles, composée en majeure partie de carcasse de voiture et de détritus métallique, a été réduite a néant a un endroit. Des traces de chenilles entre dans l’ouverture ainsi créer. Les assiégeant disposait de véhicule lourd, ce n’étaient donc pas une des bande éparse de brigand et bandit de grand chemin. Je pousse Maestro au galop, entre les épaves d’automobiles semant le chemin dévasté. Plusieurs cadavres sont étendu dans la rue, sur le trottoir, ou encore accoté sur les grille des balcon, comme de macabre pantin regardant l’horizon.
Je sait d’emblé d’ou vient la fumée : elle vient de la prison, seul édifice fortifier de la partie habité de la ville. C’est la que les habitant non valide vont se réfugier lors des combat. Des enfants, des femmes enceintes et autres handicaper. J’arrive devant la construction. Plus que ruine, un amas de pierre noircit de suie, avec, de ci de la, quelque poutre surgissant des débris tel les ossement d’un monstrueux cadavre. Je ne veux pas regarder avec plus d’attention. Je sais que parmi les pierre, il y a des corps d’innocent calciné, d’enfant sans défense. Je pousse mon cheval au galop, encore, plus vite, jusqu'à arrivé devant ma maison. Je saut sur l’asphalte et court a l’intérieur. La maison est déserte.
Mais les miens sont partie, et cette pensé, implacable, et irrévocable, me pousse a l’abandon. J’abandonne mon âme, j’abandonne mon corps et mon esprit. Je vais même jusqu'à abandonner le temps Dans mon chagrin. Je tombe dans les ténèbres, le tourbillons infini du remord, de la peine et du désespoir m’entoure de ses spirals hypnotisant. Je suis ballotté par une mer d’agonie, l’odeur de chair en putréfaction m’agresse. Je suis sur une terre enténébré, un ciel de tempête se déchaîne alors que l’ombre absolu avance. Elle brise toute défense, massacre tout opposant. Mais ce que je voit a présent, c’est le passé.
Et j’appartiens au présent, sinon au futur. Je me détache de cette réalité fantasmatique, je reviens dans ma chambre a coucher. Je me suis effondré pendant ma rêverie, mais je me relève. Car dès a présent, c’est tout ce que je peut faire. Me relever, et continuer. Car il y a une bonne raison pour qu’une armé organisé ai assiégé une ville, massacré ses habitant et brûler la seule fortification, et ce, sans rien prendre. Ou presque rien. Il voulait quelque chose. Et il y a de forte chance pour qu’ils l’aient pris. Je fouille la maison de font en comble. Je ne trouve pas la sphère. C’est ça qu’ils ont pris. Je ne sais, personnellement, pas a quoi cela sert, mais eux le savent. C’est une certitude. Et si ils sont près a massacré une centaine d’innocent pour l’avoir, ça doit être important. Très important.