Les liens Cosmiques ( Alias: Mickel Ange)

Tout a commencé il y a… très, très longtemps. Mais je m’en rappelle encore comme si c’était hier, alors laissez moi vous raconter mon histoire.

Le ciel était couvert, strié d’éclairs et il pleuvait à cieux. Pire que tout, la température faisait jour et nuit dans les trente-cinq Celsius, la sueur restait collée a la peau tout le temps. Les cours d’éducation physique devenaient insupportables, mais en fait toute action devenait insupportable. Des vents de près de cinquante kilomètres\heure balayait le pays en permanence, on voyait souvent des tornades, et même des tremblements de terre, détruire tout sur leur passage, même en cette région si calme de l’Amérique du Nord.
Je m’en allais tranquillement a mon autobus, tête basse, les yeux plisses à cause des poussières, de l’eau et du vent. Mes pensées divaguaient comme a mon habitude, de mon vouloir d’être différent des autres, d’avoir quelque chose de vraiment spécial pour qu’enfin il y ait une raison a mon rejet à mon amour secret pour mon ex-petite amie. Car il faut le dire, je ne suis pas une personne particulièrement populaire. J’ai souvent vu des personnes que je considérais comme parfaites, et cela minait considérablement mon moral.
Je vis alors une chose particulièrement frustrante. Elle, si parfaite, avec ses cheveux d’or et son humeur en permanence joviale, riait à propos d’une blague faite par une personne qui m’était alors totalement inconnue. Mais je me doutais de son nom : Simon, la personne susceptible de sortir avec mon ex. Je fermais les yeux et tentais de penser a autre chose : mes théorie que je faisait avec mon amie Marie, sur la physique de l’univers, sur les dieux et sur tous les phénomène surnaturels. Mais rien n’y faisait; Je continuais a penser a tout les bons moments qu’on avait passe, de l’escalade au pur et simple bonheur commun et éclats de rire. Et dire qu’on avait casse d’un commun accord a cause que l’ont trouvait que sortir ensemble n’avait rien apporté à notre relation. Stupide que j’étais! Depuis, ça a jeté un froid entre nous. Mais j’aurais du bénir ce temps ou j’étais comme tout le monde, en profiter pendant que j’en avais encore le temps.
C’est à ce moment là que c’est arrivé. Sur le coup, je ne savais pas exactement ce qui se passait. Quelque chose de léger se posait sur mon épaule, puis une brûlure me parcourait tout le corps, mes muscles se contractaient tellement que je pensais que mes os allaient être réduits en poussière. Une lumière aveuglait mes yeux, un son de tonnerre me rendait totalement sourd au cri de mes amis, et je ne sentais ni le sol sous mes pieds ni le vent sur ma peau. Seulement une immense chaleur… et une sensation de puissance que je n’avais jamais connue auparavant.
Puis, tout s’éclaira. Devant moi, tous les secrets de l’univers m’étaient livrés. Je voyais la création du monde en ses premiers temps, la formation des premiers atomes, puis des premières molécules. Mais il y avait quelque chose de plus, quelque chose d’une telle puissance qu’elle était propre à déplacer des galaxies. Ou à les créer, ce qu’elle fit précisément. En fait, plusieurs de ces êtres, manœuvrait pour créer l’univers tel qu’on le connaît aujourd’hui. On les appellera plus tard dieux, mais en ce moment, ils n’étaient que des simples êtres, conscients et puissants a l’extrême, qui oeuvraient tous ensemble pour la dernière fois.
La formation de la voie lactée, puis du système solaire et ensuite de la terre m’apparurent en quelques secondes. La terre à été créé seulement par l’un de ces êtres, contrairement à plusieurs autres planètes. C’est cet être qui a guidé les molécules en complexes cellules biologiques, puis ceux-ci en êtres intelligents tels qu’on les connaît. Cet être, on l’appelle maintenant Gaia. Plus tard, beaucoup plus tard, après plusieurs attaques des autres dieux visant à détruire son œuvre, Gaia prit un temps de repos. Un autre dieu vint alors. Il choisit un être au hasard sur la terre et en prit possession. Il brisait à ce moment et pour l’éternité l’équilibre qui avait pris si longtemps à Gaia a établir et conserver pendant des dizaines et des milliers d’années. Une guerre éclatait entre Gaia, et le communément nommé Dieu.
Dieu tirait malheureusement son pouvoir de la foi de ses sujets, et gagnait en puissance à l’époque du moyen âge. Depuis peut de temps maintenant, Dieu avait l’avantage dans cette lutte millénaire, et la tempête que j’ai cité au début de cette page était les derniers soubresauts d’agonie de Gaia, la dernière bataille divine pour le contrôle de la planète. Gaia était morte.

J’ai passé environs toute la journée comme ça, immobile. Je voyais la lumière, derrière les stores, décliné (encore que ça n’altérait en rien ma perception des choses, comme si la lumière n’avait plus d’emprise sur ma vision). Je n’osais pas simplement l’ouvrir pour regarder dehors, car j’avais le souvenir du moment ou le chercheur avait allumé l’interrupteur. Dans ma tête défilait une ribanbelle de pensée : J’était devenu un rat de laboratoire, un animal de cirque. Les chercheurs ne me considéraient plus comme un humain (comme je l’ai vue avec les gestes des soldats) et la seule valeur qu’avait à ce moment ma vie, c’était de faire avancer la science, non pas par mon génie comme je l’avais toujours espéré, mais par cette étrange mutation qui était survenu. Les résultat des testes seront, et sont peut-être déjà (du moins, en parti) diffusé par différent média à la population mondiale. Je me demandais si mon identité était dévoilée. J’avais beau cherché, je ne vois pas pourquoi ils se seraient abstenus de le faire.
Je me demandais ce que mes anciens amis pensaient de moi, lorsqu’ils avaient appris la nouvelle : s’était-ils horrifié d’entendre que la personnes qu’ils avaient côtoyé pendant bon nombre d’année n’était peut-être pas humain, ou avait une malformation jamais vu auparavant, sauf dans les livres de science fiction (Ou dans la Bible)? Que pensait-ils? Et mes parents? De savoir qu’ils avaient donné naissance à ça?
Heureusement, il y avait au moins une personne dons le comportement m’était certain : Marie, ma meilleur amie. Je me demandais ce qu’elle faisait à ce moment là. Sûrement plongé dans les études, l’école l’oblige. Peut-être quelques fois, elle pensait à ce qui m’était arrivé, et sûrement se questionnait-elle là-dessus. Je me demande quelle réponse elle avait pu trouver, car moi, je n’en trouvais aucune. Peut-être était-ce parce que je m’étais réveillé voila moins d’une journée, et que mon esprit avait été mis sur ce probleme voila trop peu de temps. Et avec trop peu d’information. Si j’aurais gardé mon sang froid, peut-être aurais-je pu en tirer plus…
Une fois de plus, je me maudissais d’avoir perdu mon calme. Maintenant, je devais regagner la confiance des gens pour en savoir plus, et les laisser me passer ces tests qui m’en apprendrais plus sur moi-même… Où devais-je tenter de m’enfuir, laissant là les expériences et regagner le vaste monde? J’y ai longtemps réfléchi avant d’arriver à un juste milieu : j’allais regagner leur confiance, en apprendre plus sur moi et sur ce qu’ils savent, et après j’allais faire mon choix, avec ce que j’aurais appris.
J’ai regardé l’heure : que midi sonnait lorsque l’autre type est entré dans la pièce, la fin de soirée arrivait maintenant, car il était près de neuf heure. Qu’est-ce qui se passait? Ils me laissaient croupir là pour me punir d’avoir été violent, comme un animal en cage? C’était possible. Je me suis mis à regarder la pièce autour de moi, comme je l’avais fait précédemment. Petite, blanche, caméra dans un coins… J’ai de nouveau remarqué à quel point il y avait peu d’espace, et j’ai commencé à respirer plus fort : Depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais supporté vraiment les endroits clos. J’ai essayé de respirer plus lentement et de me calmer, mais j’avais toujours cet espèce de poids qui me pesait sur les tripes. Je devais penser à autre chose, comme l’école que je reverrais peut-être un jour, ou bien mes anciens amis. Mais je ne pouvais approfondir ces pensés, car la conscience de la taille restreinte de la pièce me guettait à la péripétie de mon esprit, essayant de me tirer dans l’abîme de la panique. J’étais en équilibre précaire sur un fil de fer, et pour parvenir à la fin, je cherchait désespérément un sujet dans lequel je pouvais me cacher, et fuir au travers lui dans ma rêverie. Ça avait toujours été mon moyen de défense dans la vie que je menais auparavant, pourquoi pas dans celle-ci aussi? Malheureusement, il semblait que cette rêverie qui ne m’avait jamais fait défaut avant cette événement m’ait abandonné à ce moment.
J’ai de nouveau regardé autour de moi: Les murs semblaient me narguer de leur blancheur, me montrer leur véritable forme; Pour la plupart des gens, une pièce rectangulaire possède la même aire partout. En cette instant, alors que je fixait le platre et la céramique dont était fait la pièce, je voyait les murs et le plafond qui était déjà peu éloigné à la base, et qui se rapprochait de plus en plus jusqu’à arriver aux coins de la pièce, pour finalement transformer ce qui n’était à la base que de la matière en prison. Et ces yeux surhumains nouvellement acquis, qui ne permettaient pas aux ténèbre de masquer ne serait-ce qu’une infime portion des limites qui me retenaient! Je ne pouvais même pas me cacher dans l’illusion des grands espaces Bon sang, je pouvais presque sentir les murs sur ma peau! J’aurais bien voulu frapper sur les murs, mais j’essayais plus, à ce moment, de me faire le plus petit possible afin d’avoir le plus d’espace possible. Puis, je savais bien qu’il fallait que je démontre le plus grand calme si je voulais attirer la sympathie.
Je suis rester ainsi, sur le bord de la folie claustrophobique pendant peut-être une heure, avant de penser de nouveau aux grand espaces à l’extérieur. J’ai regardé la fenêtre voilé avec hésitation, me rappelant encore à l’éblouissement que j’avais subit. Puis, j’ai regardé l’heure: Sur le cadran était indiqué dix heure et dix. À ce moment, le soleil était couché, et les chances que je sois éblouis alors qu’à mon premier réveil, je fixait le ciel nocturne, étaient minces. Je me suis donc prestement levé et j’ai relevé le store. Devant moi s’est étendu la nuit dans toute sa splendeur, le velours sombre de la voûte céleste qui, seule dans tout le paysage, me semblait réellement plongée dans l’obscurité. J’ai regardé le sol, et je me suis aperçu que, bien que je vois très bien, les quelques bâtiments qui étaient près de ma fenêtre et, plus loin, les arbres de la forêt me semblaient dépourvus de couleurs et de détails précis. Ça m’a fait réfléchir : cette vision nocturne me permettait de voir les choses, les formes, dans le noir, mais était moins sensible aux couleurs. On disait que les chiens et les chats, eux aussi, voient en noir et blanc, et voient dans le noir. Ça me ramenait un peu sur un terrain que je connaissais : Marie et moi parlions souvent de choses comme cela durant les midis. Est-ce que cela voulait dire que j’avais des yeux de chien? De chat? J’ai regarder mes mains avec effroi : J’avais des ailes d’oiseau gigantesques qui me poussaient dans le dos, mes yeux étaient maintenant des yeux de chien… quel était la prochaine étape? Allais-je avoir des griffes rétractiles qui apparaîtraient sur le bout de mes doigts, comme les félins? De la fourrure d’ours qui pousserait sur mon corps? Ou encore des branchie de poissons? Le terrain que j’arpentais, que je croyais connaître, m’amenait au pays des délires cauchemardesques. Qu’est-ce qui aurait pu causer cela?
Mais quelque chose n’allait pas : bien que dans la chambre, il n’y ait aucune couleurs ( ce pourquoi je n’ai pas remarqué mon ‘’ daltonisme’’), lorsque le soldat m’a frappé, quelques heures plus tôt, j’ai clairement vue son uniforme de couleur verte. Et… Je me suis retourné pour voir le sol : la ou j’avais craché mon sang, je voyais très clairement une tache… blanchâtre. Je me suis rassis sur mon lit, désespéré; j’ai cru que j’avais simplement halluciné le vert de l’uniforme. Puis je me suis rendu compte : il n’y avait presque pas de lumière dans la pièce, je n’allais pas plus voir les couleurs qu’à l’extérieur. Mais si effectivement je voyais comme un animal dans le noir, et comme un humain dans la lumière, ça ne répondait pas à ma question : Qu’est-ce qui se passait avec mon corps?
J’ai respiré profondément, longtemps, et je me suis parvenu à me calmer : J’allais faire les expériences des scientifiques qui m’avait… capturé (j’ai eu un peu de mal à forcer cette réalité dans mon esprit), et j’allais découvrir, avec eux, ce qui s’était passé.
J’ai laissé mes pensé divaguer, comme ça, ma claustrophobie vaincu par la soif de savoir. Me rendant compte que je ne pourrais rien trouvé par moi-même, j’ai cessé d’essayer, laissant mon esprit étrangement las et fatigué. Je me suis donc endormis avec presque aucunes pensés dans la tête, si ce n’est de toujours faire attention à ce que je ferais.