Azarius
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Jeu de role médiéval fantastique dans un monde inexistant
 
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 Vengeance

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Mickel Ange
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Mickel Ange


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MessageSujet: Vengeance   Vengeance EmptyDim 22 Jan à 23:06

Serment sur le sang


Selvedor, Myralaïa, et Rias étaient assis dans le dortoir, et aucun ne soufflaient mot. Qu’y aurait-il eut à dire? Leur père était mort, et eux avaient été envoyés de force dans cette navette afin de fuir les assassins à la solde de leur oncle. C’était à prévoir : Leur père, l’Empereur Éléos Kedl, avait commis l’erreur d’être magnanime envers son frère lorsqu’il avait découvert les complot ourdis par se dernier. Ceux-ci visaient tout d’abord à falsifier le document de naissance, pour qu’il indique Arthur Kedl, frère d’Éléos Kedl, comme étant le fils aîné de Valorian et de Jézabelle. Un Crime envers le Titre de l’empereur aurait du être condamnable de mort, mais Arthur s’en est tiré en promettant de ne plus recommencer. Et puis… Les liens de sangs, dans cette famille, ont toujours été tellement puissants. Comment aurait-on pu prévoir que l’Oncle recommencerait? En pire, cette fois.
Il a ourdis des plans et des complots pendant des années, pour finalement en arriver là : Ses troupes ont investis le palais impérial et on éliminé L’Empereur Éléos et sa Femme Valenna, ainsi que tout leurs gardes du corps. Leur enfants ont été emmenés dans cette navette de secours, qui est programmé pour se rendre sur la lune blanche de Noya, ou une colonie scientifique pourra les accueillir.
En attendant, ils étaient tout trois dans leur deuil personnel, ne fixant autre chose que le plafond, les murs ou le plancher. Nul ne croisait le regard des autres, car ils savaient qu’alors, les larmes viendraient, et rien ne viendrait les arrêter. La petite compagnie était trop fier pour laisser perler ne serait-ce qu’une seule larme. Le Garçons comme les filles auraient préféré combattre et mourir aux cotés de leur parent, mais le destin (et surtout, le plan que leur père avait fait pour de telle circonstance) en voulut autrement.
Durant les quelques heures qui suivirent le décollage, puis le passage au plan astral, les trois orphelins se rappelèrent comme il se doit le bon temps passé avec leurs parents, les grandes actions de ceux-ci, leurs philosophies, leurs visages et leurs voix. Ils pensèrent ainsi à la vie de ceux qui les avaient élevés, pour leur faire un dernier au revoir. Ensuite, ils relevèrent la tête, et voyant le regard des autres, chacun sut ce qu’ils auraient à faire. Et ils firent une chose que des enfants de leurs age (Selvedor avait vingt ans standart, Myralaïa en avait dix-huit, et Ryas allait fêter son seizième anniversaire le mois suivant). Selvedor se leva, ses grandes ailes d’une blancheur immaculée semblant incandescentes sous la puissance de sa colère. Il posa la main droite sur son cœur et fixa ses deux jeunes sœurs d’un regard déterminé. Ses yeux bleux aux reflets de feu semblaient briller.
-Moi, Selvedor Kedl, Fils D’Éléos Kedl et de Valenna Kedl, Jure sur mon sang et celui de mes parents de te tuer, toi, meurtrier de mes aïeux. Toi que toujours mon père a considéré comme son frère, toi, traître à la maison impériale et envers l’empire tout entier. Je jure de te pourchasser partout où que tu iras, sous les lumières du midi comme dans l’ombre de la nuit, du centre de l’empire par delà les limites de l’univers! J’en fait le serment.

Selvedor alors se tut, car c’était à sa sœur de parler. Myralaïa se leva, sa grâce naturelle venant renforcer l’aspect solennel de l’acte auquel tous trois se livraient. Ses longs cheveux bruns et soyeux cascadaient autour de ses visages parfaits pour s’échoir sur ses épaules droites, puis entre ses omoplates. Aucune cosmétique ne venait masquer son teint de pêche, et sa peau ne souffrait d’aucun défaut. Ses yeux, d’un bleu profond, fixaient a tour de rôle son frère et sa sœur d’un regard déterminer, mais dans lequel se voyait aussi une grande tristesse. Elle posa la main droite sur son cœur et, à lorsqu’elle se mit a parler, ses lèvre rose et lise ne firent d’abord que trembler, car parler signifiait affirmer la véracité de ce qui venait d’arrivé. Signifiait dire : Rien ne sera comma avant. Mais elle parla, et sa voix exprimait une telle tristesse que Selvedor se dit que toute personne l’ayant entendu à ce moment, autre que son frère et sa sœur, en serait morte de chagrin… surtout là ou ils étaient en ce moment, ou la réalité matériel valait beaucoup moins que la forces des émotions et de l’esprit.
-Moi, Myralaïa Kedl, Fille de Valenna Kedl et d’éléos Kedl jure sur mon sang et sur celui de mes parent de te pourchasser, toi, être que par-dessus tout notre père chérissait et qui l’a mener a sa perte. Toi qui brise les liens de fraternité qu’une famille a créer depuis des millénaires, subit le poids de toutes ces générations qui t’ont précéder. Je porterais le châtiment au travers l’espace, et te poursuivrais ou tu iras, sous les lumière du midi jusque dans les ombre de la plus sombres des nuits, de ta propre maison jusqu’aux limites du monde connu, et même au-delà. J’en fais le serment.

Et a son tour, Myralaïa se tu, laissant la parole a la cadette du groupe. Ryas se leva, ses traits durcis par la colère. Bien que d’apparence bien plus humaines que les deux autres, nul ne la connaissant ne s’y serait mépris : C’était elle qui avait le plus grand potentiel des trois. Elle pouvait étendre son esprit au travers des objets inanimés, et déjà manipulait les métaux avec sa seule force mentale. Elle était grande pour une fille de son âge, et avait appris le maniement des armes, car au fond de son cœur elle savait qu’elle n’était pas destinée a un palais. Elle leva un menton volontaire et fixa son regard dans celui de ses deux compères. Elle mit la main droite sur son cœur, et lorsqu’elle parla, sa voix ne contenait nulle trace de doute ou de tristesse : Seul la détermination et la haite perçait dans son ton.
- Moi, Ryas Kedl, fille de Valenna Kedl et d’Éléos Kedl, jure sur mon sang et celui de mes parent de te châtier, toi traître envers notre famille, toi qui brise des liens de sang et de confiances millénaires, et destinés a être éternel. Toi qui a reçut le pardon mais ne l’accepte pas, toi qui par la voie de l’ombre a atteint tes fins. Profites en bien maintenant, car Je suis la voix de la lumière, et ta pauvre âme troglodyte ne suportera pas la brulure de la justice. De la lumière du midi jusqu'à la noirceur de la nuit, du centre de l’univers jusqu’au limites du temps et de l’espaces si elles existe, je te poursuivrai, et tu subira les pire fardeaux de ma main. J’en fais le serment.

Et voilà : Ils firent ce qu’aucun Kedl n’avait jamais fais, ce que le premier à porter le nom avait supplier les dieux pour qu’aucun n’ait a le faire. Ils firent serments sur le sang de tuer un membre de leur famille.

Et c’est dans cette position, les trois en cercles et la main sur le cœur, qu’ils revinrent dans le plans matériel… et dans la champs de tir d’un Vaisseau de bataille.
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MessageSujet: Re: Vengeance   Vengeance EmptySam 28 Jan à 22:32

Chapitre II


La navette, bien que perfectionné, avait été conçu avec une programmation : elle devait décoller, puis passer dans le plan astral (Un univers parallèle, en tout point semblable a celui-ci, mais ou l’esprit a plus d’influence sur l’environnement que le corps). A ce moment, ses circuits bioélectronique (somme toute, un ordinateur complexe a base de carbone jouxté à des composante cervicale humaine) a pris le relais pour pouvoir interagir avec l’univers. Car dans le plan astral, l’univers est régit par la force des pensés. Ce système permet alors de plier l’espace et d’augmenter la vitesse de croisière de tout vaisseau qui en est équipé. L’un des grands désavantage avec ce mode de transport, c’est que le passage d’un organisme doué de pensée laisse une trace dans l’astral, et qu’il est aisé pour d’éventuels poursuivants de suivre un fuyard s’échappant par là. Aussi, la programmation de la navette incluait plusieurs saut d’un univers a l’autre, afin de ne pas se faire retracer (pour un voyage total d’environs trois jour).
Pour en revenir a notre histoire, lors du premier retours au plan matériel, les trois orphelins entendirent une alarme résonner :

-Alerte! Alerte! Disait la voix synthétique de l’ordinateur. Vaisseau de Guerre a proximité! Appartenance : Duc Arthur Kedl. Signe d’hostilité, je répète : signe d’hostilité. Se dirige droit sur nous, aucune tentative de communication, ceci n’est pas en accord avec le protocole. Levée des boucliers enclenchée.

Les trois se regardèrent avec un air de panique tout d’abord, mais qui s’éteint en quelques secondes. Selvedor prit la parole :
-Mes sœurs, peut-être nous veut-il vivant. Dans ce cas, ils aborderont, et nous en feront tomber autant que nous pourrons avant de nous faire capturer. Allons chercher notre équipement.
-Mais ils ont sûrement pour mission de nous éliminer, comme nos parents! Et pour cela, ils n’auront pas besoin d’amarrer! dit Ryas.
- Tant pis, prenons une chances… répliqua Myra. Les bouclier tiendront quelques coups, le temps de s’équiper. Va dans la salle de contrôle et voit si tu ne peux pas faire feu, pendant ce temps là.
Si tôt dit, si tôt fais : La cadette courrait vers la salle de contrôle, pendant que Selvedor et myralaïa courrait chercher leurs équipement.
Ryas courrait aussi vite que possible pour franchir les deux couloirs qui la séparait de la salle de commande. La pièce n’était pas très grande, et ne comportait pas beaucoup de commande ou d’écran pour un vaisseau spatial; Seulement un panneau de contrôle servant à calculer les trajectoire sur un coté, et un bassin holographique munit des commandes pour la tourelle à plasma, qui projetait en permanence l’environnement de la navette. Ryas passe devant le premier écran de commande sans y porter attention : elle savait que la trajectoire était préprogrammée, et qu’elle ne pourrait pas tenter de s’enfuir. Elle alla donc voir directement le bassin : Au centre, l’image de leur navette était entourée d’une bulle de lumière bleu, presque invisible. C’était bien, les boucliers étaient levés. Près du bords du bassin, un grand vaisseau, presque trois fois le leur, se dirigeait vers eux. La jeune femme ne pris même pas la peine de s’asseoir qu’elle pianotait sur les touches qui entouraient le bassin; très vite, des ligne vertes et rouges se mirent a apparaître, les première traçant un plan cartésien, les secondes traçant les trajectoires possible des torpilles à plasma. Combien de fois, dans les simulateurs de son enfance, n’avait-elle pas fait feu sur des flottes ennemies? Mais ceci n’était plus un jeu : elle le faisait maintenant pour défendre sa vie et venger sa famille. La voix synthétique de l’ordinateur lui demanda confirmation du tir, et elle le confirma. Dans le bassin, trois points bleus blancs prirent leur envol à partir de leur navette… La voix synthétique reprit :
-procédure d’interception détectée.
Trois points rouges affublé de la notes ‘’ missile d’interception’’ allèrent frapper les torpilles. Ryas laissa échapper un cri de rage, et se remit à pianoter : Elle activa l’option ‘’ feu a volonté’’. Aussi tôt la cible établit, l’ordinateur allait faire feu sur elle jusqu'à destruction… ou jusqu’à épuisement des munitions. Ryas savait bien qu’un vaisseau de guerre était armé de largement plus de missile d’interception que eux n’avaient de torpilles, mais ils avaient un bon coté : L’autre vaisseau ne pourrait pas approcher avant un moment, car sinon les missiles d’interception n’auraient pas le temps d’être lancés.
Après avoir fait cela, elle courut au travers du couloir qui la séparait de la salle d’équipement. À l’intérieur, elle trouva Selvedor et Myralaïa, habiller dans leur combinaison de combat et équipé avec leur armes favorites; Selvedor avait un répulsif et un gourdin électrique passé a sa ceinture, et myra avait deux gourdin et un polarisateur. Bien sur, rien d’étonnant pour elle a avoir choisi cette arme : Elle avait toujours aimée la foudre. Selvedor, plus pacifiste, prenait un répulsif, qui n’avait pour effet que de projeter l’ennemi sur quelques mètres, et de l’étourdir. Ryas voulais en découdre, et ne souhaitait pas leur laisser chance : après avoir enfilé l’armure, elle glissa dans sa ceinture un canon Gauss et deux contenant de munition. Elle en pris trois autres qu’elle mis dans son sac a dos intégré, avec deux autres Gauss. De quoi soutenir un petit siège, et envoyer dans le néant plusieurs adversaires. Mais lorsqu’ils sortir de la pièce, les lumière se mirent a clignoter, et quelques une se fermèrent. La voix synthétique les avertit :
-bouclier dissous a soixante-dix pourcent. Évacuer. Évaluation : destruction total du vaisseau dans deux autres attaques.
Cela, bien sur, tous l’avaient compris grâce à leur court de survie. Ils se dirigèrent donc d’un pas rapide vers la salle d’expulsion, et prirent place dans les capsules de secours. Pendant ce temps, les lumières clignotèrent de plus belle, et la plupart s’éteignirent. L’ordinateur leur dit que la salle à manger avait été pulvérisée, mais ils n’y portèrent aucune attention. La porte de leurs capsules se referma, et ils furent expulsés. Ils n’avaient aucune crainte de se faire tiré dessus : Les leurs étaient équipé d’un système de dissimulation contre les radars normal, alors qu’une dizaine d’autre capsule lancé en même temps que les leurs n’en possédaient pas. De plus, eux étaient équipés d’un système de stase temporelle, les rendants invisibles pour les lecteurs biologique et les empêchant de vieillir jusqu'à récupération. Sinon, leur père avait certainement prévu un itinéraire.
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MessageSujet: Re: Vengeance   Vengeance EmptyMar 14 Fév à 20:52

L’enfer


Selvedor sentis l’expulsion de la navette dans tout son corps : l’accélération n’était pas adoucis par des stabilisateur de gravitée… pas assez de place dans une capsule de secours. Dans le caisson ou il était, l’obscurité était a peine troublé par un petit cadran montrant les besoin vitaux (quantité d’oxygène, pression, etc.) et le silence, par le bruit des turbines de stase temporelle qui commençais à tourner. D’ici quelque secondes… Il n’y aurait plus de secondes. Du moins pour Selvedor, le monde extérieur continuerais a tourné. La majorité des gens ne comprenait pas exactement comment c’était possible, mais la majorité s’en fichaient éperdument; ça marchait, et c’est tout.
Soudain, le silence et l’obscurité furent remplacés par une alarme et une lumière rouges, agressante. La voix synthétique retentissait;

-Alerte! Température la température extérieur approche le seuil de tolérance et continue a monter. Alerte. Alerte.

Selvedor faillit paniquer, mais ne céda pas. Après un coup d’œil aux cadran de survie (qui lui indiquaient une situation extérieur viable… pas beaucoup, mais viable. Ils avaient atterris). Il pressa le bouton d’urgence, et la porte du sas fut expulsée. Au même moment, une bouffée d’air enfumé et brûlant entra dans la capsule, manquant de le faire s’étouffer. Tout en se protégeant le visage d’une main, il alla chercher un masque de respiration à coté siège. Après l’avoir mis, il sortit, près à toute éventualité.
À l’extérieure, la chaleur était infernale. De nombreux nuages noir et opaque flottaient près du sol, obstruant son champ de vision. Le sol, formé de roche noir, tremblait, et un rugissement atroce montait de partout. Mais ce qu’il remarquait par-dessus tout, c’était une impression bizarre dans ses tripes et dans son esprit. Quelque chose qu’il connaissait, mais cela était impossible.
De plus, une inquiétante lueur rouge approchait dans la fumée. Selvedor étendit ses grandes ailes et pris son envol, malgré la difficulté que cela lui pris dans son habit de combat, assez lourd. A peine élevée de quelques mètres, une longue traînée rougeoyante passa sous lui, engloutissant la capsule dans une gerbe de flamme orangée. De la lave en fusion! Cela lui donna la force de s’élever encore; Ses ailes ne supporteraient pas la moindre flamme.
Arrivée a quelques hauteurs, il parvint a distinguer deux signaux lumineux blanc se détacher dans la fumé. En se rapprochant, il discerna les silhouettes de ses deux sœurs, et se posa à coté d’eux. Elles avaient l’air assez dépourvues, mais avaient quand même pensé à prendre un masque. Il dut Hurler pour se faire entendre dans le grondement de la terre en furie.

-C’est quoi ça, l’enfer?? Je crois qu’on est atterris sur les flancs d’un volcan! Courrez! Je vous guide!

Sur ce, il retourna dans la voie des airs, précédent ses sœurs pour leur indiquer le chemin. Seulement, lorsqu’il se retourna, il vit une deuxième traînée de lave couler vers eux, sur le flanc de la montagne. Elles n’avaient que quelques minutes, sinon moins. Il leur hurla de courir plus vite, que la lave arrivait, mais il savait bien que jamais elles ne pourraient la distancer. Il faudrait un miracle. C’est alors qu’il aperçut la forme d’un gros rocher sur le flanc de la montagne, semblant trop haut pour la lave et assez facile à escalader. Sans être un miracle, c’était leur seul espoir. Il leur passa le mot et se posa sur son sommet, regardant avec anxiété leur course folle contre la montagne. La lave n’était qu’a une vingtaine de mètre derrière eux, mais elles pourraient y arriver; Selvedor remercia le ciel qu’elles aient pris leurs combinaisons, car celles-ci leur conféraient une plus grande force et rapidité. Elles atteignirent Enfin le rocher, qu’elles escaladèrent rapidement. Sous eux, la lave se brisa sur la saillit comme l’océan sur des récif, et continua son chemin. Trois secondes de plus, et c’en était fini.
Myra nettoya la visière de son masque, noir de suie, et s’apprêta à demander ce qu’ils allaient faire ensuite. Les événements rendirent cette question obsolète, alors elle ne l’énonça pas. Le rocher sur lequel ils étaient réfugiés trembla sur ses fondations et bascula sur le sol, avant d’être entraîné par le courant. Myra et Ryas s’accrochèrent aux excroissances du rocher, mais leur aîné bascula perdit son équilibre et bascula dans le vide. Il battit l’air de ses bras, en vain… Avant de battre des ailes. Le vol a l’envers étant impossible, il continua à chuter sur quelques mètres avant de se remettre dans la bonne position et de reprendre de l’altitude. Il avait pourtant sentis la chaleur de la lave d’un peu trop près.

-Je reste en haut! Hurla-t-il à ses camarades.

Ryas lui approuva d’un geste de la main et s’accrocha au rocher. Selvedor plana au dessus du rocher, captant les courants chaud (et il y en avait beaucoup) venant du sol.
Autour d’eux, l’enfer rougeoyait. Myralaïa se demanda si ils étaient tombé sur une de ces planètes qui n’était pas encore totalement formé, et sur lesquels la terra formation était inefficace. Si tel était le cas, leurs chances de s’en sortir étaient très minces. Elle se pris a avoir peur, mais elle ne devait pas le montrer : Sa famille comptait sur elle, comme elle comptait sur sa famille. En fixant ainsi l’horizon d’un regard perdu, elle vit quelque chose d’incroyable. À la surface de la roche en fusion, une silhouette nimbée de flamme flottait… nageait vers eux. Aucune créature vivante ne pouvait supporter une telle chaleur dans le plan matériel… Et pourtant, quelle était cette sensation qu’elle avait ressentis en sortant de la coupole? Comme lorsqu’elle se trouvait près des plieurs astraux. Peut-être n’étaient-il pas complètement dans le plan physique après tout. Elle ne voyait pas comment cela s’expliquait, mais la preuve était bien dans ce nageur enflammé.
-Ryas… regarde ça…
Mais au moment ou Ryas regarda, la chose plongea, ne laissant qu’une éclaboussure de flamme.
-Quoi? Il n’y a rien.
-Si… un être nageait dans la lave.
-Mais c’est impossible, aucun être vivant ne peut supporter…
Comme de fais, au même moment, la chose émergea beaucoup plus près, et mit a escalader le rocher. De la taille d’un bambin n’ayant pas dix printemps, la chose semblait sculpté dans de la roche en fusion, et des flamme s’échappaient de sont corps. Sous ses pieds, la pierre commençait a rougeoyer, fait plus explicite que des mots pour dire qu’il ne fallait pas l’approcher. La chose énonça un mot que Myra compris aisément, sans savoir pourquoi : Le petit être incandescent leur souhaitait la bienvenue. Les deux sœurs sur le rocher en furent soulagées, car aucune ne se savait comment battre cette chose. Leur soulagement se mua en peur lorsqu’il se mit à approcher, dans le but manifeste de leur souhaiter la bienvenue plus chaleureusement. Myra recula de quelques pas, mais se retrouva dos au gouffre qui la séparait du flot brûlant en contrebas. La chose approcha, irradiant une chaleur intense, presque irréelle. La jeune femme avait de la difficulté à respirer cette fournaise, elle sentait l’eau de ses yeux s’évaporé sur sa peau, et la peau elle-même s’assécher. En désespoir de cause, elle tendit la main devant elle et banda sa volonté : Si sa théorie était exacte, elle pourrait user de son habitude a contrôler les puissances élémentaires de l’eau dans le plans astral. Seulement, malgré tout ses effort, seul quelques gouttes apparurent, qui se transformèrent immédiatement en fumée. Elle n’était pas assez forte pour utiliser la totalité de ses pouvoirs ici, car la distance entre l’Astral et le Matériel était plus grande que près des Plieurs… Et elle n’aurait peut-être jamais la chance d’apprendre. La chose entoura sa taille de ses bras, et elle sentis une brûlure atroce lui incendier les cotes. Des étoiles apparurent dans son champ de vision, et elle entendit un cri de douleurs au loin. Elle se dit que ce devait être son propre cri, car on se sent loin dans les situations ou la mort est très proche…

Selvedor, lorsqu’il vit la petite créature approcher de sa très chère sœur, entra tout de suite en action. Il saisi le répulsif qui était accrocher a sa ceinture et mit a fouiller dans son sac pour les batteries. L’entreprise de fouiller dans un sac a dos en plein vols n’était pas sans risque, et au court de ses multiples pertes d’altitudes, il dut maudire plus de mille fois l’homme qui avait décider que, dans les distributeur d’armes, armes et chargeurs viendraient séparé. Lorsque enfin il réussi a chargé son arme, il vit que la petite chose était en train de serrer myralia dans ses bras, et qu’elle n’avait pas l’air d’aimer ça. Ryas semblait hésiter entre approcher et reculer, sûrement a cause de la chaleur qui s’échappait manifestement de la créature. Maintenant, Selv avait un choix a faire : si il tirait, la charge du répulsif allait envoyer la cible plusieurs mètre plus loin. Mais avec la distance qui reliait Myra et la créature, Il y avait risque que sa sœur se retrouve dans l’enfer liquide. Mais c’était ça, ou qu’elle meure a petit feu… Selvedor tenta tant bien que mal un vol stationnaire (était lui-même épuisé, cela réussi à moitié) Et se concentra pour viser correctement

-Mère, père, guider mon bras contre l’Ennemie, Faites que mon œil ne faillisse pas, et que mon coup porte au cœur, Pria-t-il avant de tirer.

La boule luminescente fila dans l’air pour atteindre exactement l’être enflammé, qui se fit envoyer plusieurs mètres plus loin pour atterrir dans la lave.
Essoufflé par cet effort (plus physique que mental), Selvedor se posa tant bien que mal sur le rocher, prenant garde à ne pas accoter ses ailes sur la pierre brûlante. Sa petite sœur s’était recroquevillée sur elle-même en poussant des gémissements de douleur, et elle tenait ses côtes fumantes à pleines mains.
Selvedor, ne pouvant supporter de voir sa sœur en souffrance, étendit les mains devant lui et se concentra. Avec un plieur astral, il pouvait étendre sa volonté sur l’esprit et le corps d’un comparse pour le guérir de ses souffrances. D’après ce que tout trois avait sentit, et d’après ce qu’ils avaient vus (un être nageant dans les flammes et la lave d’un volcan), ils n’auraient pas besoin de plieur.
Lentement, la technique fit effet; Myralia sembla se détendre quelque peu, mais elle avait quand même de la souffrance dans le regard. Ryas se joignit à son frère et usa de son propre talent; Focalisant sa volonté, elle décolla le métal chauffé a blanc des côtes de sa sœur, afin que les ondes positives de l’aîné puissent faire meilleur effet. Après quelques temps, myralia elle-même retenta ce qu’elle avait essayé. Cette fois-ci, plusieurs litres dos déferlèrent sur l’armure. Ils se transformèrent immédiatement en vapeur, mais l’alliage a base de titane refroidit à un niveau normal. Les trois orphelins s’effondrèrent, exténué : Ce qu’ils venait de faire n’était pas de tout repos. Durant toute la descente, il n’y eut aucun mouvement, aucune parole échangé. Il s’en serait fallu de peu, durant ce laps de temps, pour que le fil de leur vie soit brisé.
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MessageSujet: Re: Vengeance   Vengeance EmptyMar 11 Avr à 19:58

La Civilisation

Ryas ouvrit lentement les yeux sur le ciel couvert de poussière. Elle se releva difficilement de la roche ou elle était coucher pour regarder alentour : Son frère et sa sœur étaient encor évanouis, couchés sur le rocher qui leur avait servi de bateau, portant des masques a oxygènes (constatant le fait, elle enleva son propre masque, et nota que l’air était d’une qualité parfaitement respirable. Elle ferma la bonbonne de gaz et rangea le tout. Autour du rocher, l’océan de lave semblait s’être solidifié pour donner une croûte noire et poussiéreuse, qui s’étendait avec monotonie à l’horizon. Quoique, avec ses yeux perçants, la cadette distingua une série de bâtiment plus loin, très certainement des ruines, mais ça valait le coup d’aller voire.

Elle réveilla le reste de sa famille, qui eux aussi rangèrent leur masque a oxygène, et se mirent en route après avoir fais une rapide vérification de leur équipement. Il en ressortit que la petite chose qui avait sortit des flammes (hier? Avant-hier? Ce matin? Ils ne savaient pas le dire…) n’avait pas gravement endommager l’armure de myra, mais que l’un de ses gourdins électriques étaient hors d’état. Ils découvrirent aussi qu’a peu près tout l’équipement de survie, incluant la nourriture et l’eau, était resté dans les capsules. Les capsules eux-mêmes s’étaient fait engloutir par les coulés de roche en fusion. Regrettant cette perte, ils commencèrent néanmoins a se diriger vers les ruines que Ryas avait vu, avec l’espoir de peut-être y trouver de l’eau et de la nourriture (un espoir tout de même très mince).

Ils marchèrent pendant plusieurs heures, durant lesquels ils connurent les affres de la faim et de la soif. Ils avaient de la difficulté a marcher, et Selvedor (dons les ailes naguère blanche comme la lumière étaient maintenant noir de suie) ne volait plus : tout ses muscles lui faisaient mal, et voler était une activité épuisante. L’air était sec et poussiéreux, chaque respiration devenait torture. Après quelques temps, le sol se fit moins rocheux, Mais une épaisse couche de cendre recouvrait le sol. Chacun de leur pas soulevant un nuage étouffant, le groupe du se résoudre a utiliser leur dernières réserves d’oxygène. Cela ne leur fit pas de mal, car l’air contenu dans la bouteille était beaucoup moins sec que celui qui se trouvait autour d’eux, et la respiration s’en trouvait facilitée. Ils arrivèrent enfin aux ruines, qui se trouvait être un anciens village. Après quelques fouilles, ou des traces de fuites précipitées ou la présence de cadavres était visible, Ils en déduire que ce devait être un village viable avant que le volcan ne rentre en éruption. Ils s’en trouvèrent réjouis, car cela signifiait que c’était une planète habitée. Quelques maisons avaient été détruites par des retombées rocheuses, et les cadavres qui se trouvaient a l’extérieur étaient couvert d’une couche de pierre, mais la lave n’avait pas atteint les maisons, et ils parvinrent a trouver de l’eau dans une bouteille, ou la poussière volcanique ne l’avait pas souillé. Ils ne trouvèrent aucune nourriture comestible par contre, et dure se contenter d’une ou deux gorgées avant de reprendre la route. Ils n’auraient jamais crus, eux, fils et filles de rois, devoir rationner une denrée aussi élémentaire que l’eau.

Ils continuèrent donc à marcher jusqu'à ce que le ciel devienne rouge sous les lumières du crépuscule. Le seul événement notoire qui leur arriva, ce fut la fin de leur réserve d’oxygène (il s’avéra heureusement que l’air était beaucoup plus respirable à cet endroit), et la faim atroce qui les tenaillait. Ils s’extirpèrent de leurs armures pour dormir, sans tente ni couverture, mais avec un tapis de cendre qui leur servait de matelas. Myralaïa resta réveillée pendant plusieurs heures avant de s’endormir, tenaillée par la faim. Les deux autres n’éprouvèrent pas cette difficulté, Selvedor a cause de sa volonté puissante, et Ryas a cause de sa résistance naturelle.

Ils se réveillèrent tôt le lendemain matin, Leur ventre grondant. Après un regard, ils se mirent en route, sachant qu’ils n’auraient plus la force de se déplacer si ils attendaient trop longtemps. Une heure ou deux plus tard, le sol commença a devenir plus accidenté, et moins carboniser. Ils purent même voir, ça et là, de la végétation ressortir de la terre. Pour la première fois, ce fut myralaïa qui la vit. Alors qu’ils gravissaient une pente, elle poussa une exclamation et courut vers une petite saillie rocheuse; sous cette saillit, une simple fleure attendait, protégé des cendres volcanique qui tombait, mais pouvant tout de même en tirer les effets bénéfiques. La jeune femme releva la tête avec une expression de joie, et cela donna de l’espoir aux deux autres; Ils n’avaient vu ce sourire depuis la mort de leur parent, et le sourire de Myra redonnait du cœur au ventre aux plus démunis, même avec ses lèvres gercé et ses joue couvertes de suie. C’était simplement un dons qu’elle avait : Tout émotion qu’elle avait agissait invariablement sur les autres. Elle caresse les pétales de la fleur du bout des doigts, et dit d’une voix douce :

- De la vie… Vous savez ce que ça veut dire? Il y a de l’eau proche!

Ils fouillèrent donc les environs, et trouvèrent effectivement, au bout de quelques minutes, une source d’eau au fond d’une dépression rocheuse. Ils prirent un temps pour s’abreuver et se laver le visage avant de repartir. Au fur et mesure de leur avance, la végétation se faisait plus présente, et ils purent même se nourrir grâce aux fruits d’un arbre qu’ils trouvèrent. Ils continuèrent ainsi leur marches au travers ce paysage monotone, tentant de rester le plus possible dans les creux, entre les colline, pour se cacher du soleil. Celui-ci déclinait lorsqu’ils décidèrent de se reposer, car ils étaient épuisés. Alors que les deux autres s’extirpaient de leurs armures, Ryas alla sur le haut de la plus haute colline a proximité. Lorsqu’elle l’eut complètement gravis, elle commença à sonder l’horizon de ses yeux aiguisés… Lorsqu’elle croisa du regard une formation étrange au loin, ponctuée de lumières caractéristique. Elle descendit son promontoire en courrant, ne sachant que dire et voulant annoncer la nouvelle aux autres.

- Une ville! Il y a une ville là-bas! Une ville! Allons y!
- Une ville? le regard de Selvedor s’alluma. Où est-elle?
- Là bas, nichée dans une plaine, à environs huit kilomètres.
- Attendons demain, dit Myra. Nous sommes épuisé, nous ne feront pas cette distance cette nuit. Nous irons au petit matin.

La cadette ravala une réplique, car elle savait que c’était vrai. Elle sortit donc de son armure de combat et s’étendit sur le sol, couvert cette fois non de cendre mais de gazon. Peu de temps après, épuisé par les efforts de la journée et rassasiée de sa faim de la veille, elle s’endormit.
Elle se réveilla tôt le lendemain, même avant les autres. Elle avait a peine repris conscience qu’une seule pensé : le village ou elle et sa famille pourraient trouver de l’aide. Elle se leva en vitesse et mis rapidement sa combinaison. Elle se tourna ensuite vers myralaïa, qui sortait a peine du sommeil, et l’empoigna par les épaules. La grande sœur ne s’était pas encore totalement réveillée qu’elle était dans sa combinaison, avec la cadette qui l’ajustait. Elle la regarda entre deux bâillement et dit, d’un voix ensommeillée :

-Mais qu’est-ce que tu fait?

-Le village! Nous y allons, le plus vite possible!

Myra acheva de se réveillé et fini elle-même de sangler son armure. Pendant se temps, Selvedor s’était levé et avait lui même fait ses préparatif matinal, de crainte que sa petite sœur ne lui réserve le même sort qu’a Myra. Le trio gravit donc la colline qui cachait a leur vue le village au pas de course. Arrivé au sommet, il s’arrêtèrent un instant pour contempler le panorama : Une gigantesque vallée remplie de champs de blé, éclairé par le soleil levant. Des gens commençaient déjà à les récolter.

-Juste à la lisière de la zone d’influence du volcan… Dit Myralaïa, dans un soupir. Ce village est comme la fleur que nous avons trouver voila quelques jours; Il tire tout les bénéfice (un sol plus riche et plus fertile, des minéraux faciles à trouver), mais ne risque pas d’être détruit par celui-ci.

Nul ne dit quoi que ce soit, et ils se remirent en route pour leur marche vers le salut. La route était longue, mais comparé aux deux jours de marche précédant, elle semblait incroyablement courte. Après une petite heure de route, ils croisèrent un paysan tellement affairé à couper son blé qu’il ne les avait pas vu.

-Ma parole, dit Selvedor, en lançant à l’homme un regard choqué. Vous avez vus ses vêtements? Ils sont sales et semblent avoir été reprisé à plusieurs reprises. Et l’outil dons il use est tellement primitif. Le régent de cette planète doit être un vrai tyran. Rappelons nous de le châtier lorsque nous descendrons Arthur du trône.

Alors qu’il parlait, le paysan en question avait levé les yeux vers eux, et une expression de peur incroyable s’était inscrite sur son visage.

-HHAAAA! LES ANCIENS! LES ANCIENS! ILS SONT REVENUS! Hurla-t-il à la ronde, en se mettant à courir vers le village. SAUVE QUI PEUT!

Confus, mais rapide à la réaction, Selvedor prit son envol pour se poser devant le pauvre homme. Il le prit par les épaules et l’immobilisa :

-Monsieur, que se passe-t-il? Pourquoi hurlez-vous ainsi, et qui sont ces anciens?
L’homme se débattit quelque peu, mais ne pouvait rien contre les gantelets hydrauliques de l’armure de l’aîné des Kedls. Il paniqua encore quelques secondes sans répondre, puis il ferma les yeux et relâcha tout ses muscles : il s’était évanouis. Myralaïa et Ryas arrivèrent près de leur frère, cette dernière prenant la parole :

-J’ai regardé, et personnes n’est en train d’arriver. Il devait parler de nous.ais je ne connais pas…

Le reste de sa phrase fut noyé dans le son retentissant de la cloche de l’église local : elle s’était mit a sonner à un rythme irrégulier, sûrement pour sonner l’alarme. Énervé, Selvedor sortit son répulsif et mit la grande cloche de bonze en ligne de mire, avec la ferme intention de la faire taire. Puis il se dit que si les villageois les prenaient pour des envahisseurs, ce n’était pas ainsi qu’il allait arranger les choses. Il rangea son arme et dit :

-Nous devrions tenter de faire de lui (il désigna le paysan évanouis) un allié... il faudrait le réveiller.

-Je vais m’essayer… dit Myra.

Elle mit ses mains en coupe au dessus de la tête de l’homme et se concentra. Oui, ici, le monde était plus près du plan astral. Elle pensa à l’eau, tentant de se rappeler les lacs et les rivières de son enfance. L’eau, l’air, la terre et le feu ont tous des significations symboliques dans l’esprit des créatures intelligentes, et de ce fait sont beaucoup plus facile à manier dans le plan astral que, disons, l’espace, l’esprit, la matière en général. Une des seules personnes que Myra connaissait qui pouvait influencer un autre élément, était sa cadette; Ryas avait en effet un prodigieux pouvoir sur le métal, du à un talent naturel et à des années d’entraînement.

Les efforts de la sœur aînée portèrent fruit: elle sentit ses mains se remplirent d’eau froide, qu’elle lâcha sur le visage de l’homme. Elle, lorsque le matin elle se levait, ensommeillée, rien n’avait plus d’effet pour la réveiller qu’une bonne douche glacé… et sa famille en avait souvent profitée, à son grand mécontentement. Par contre, l’homme étant plongé dans un sommeil de nature différente, il broncha à peine lorsque l’eau coula sur son visage, n’affichant qu’une grimace d’agacement. Ryas écarta myra d’une main :

-Laisse-moi faire, grande sœur! Je vais le réveiller. Hey toi! Réveille-toi!

En disant ces derniers mots, la cadettes donna quelques petit coup de pied dans les côtes de l’homme… Oubliant qu’elle portait une armure décuplant sa force. Selvedor la repoussa aussi vite qu’il le pus, mais déjà, l’homme était animé de spasme et crachait du sang.

-Tu vois ce que tu as fais? Hurla l’aîné à sa petite sœur.

Il ne pris ensuite pas garde a l’air désolé de sa petite sœur (Elle faisait toujours ce genre d’erreur) e se pencha sur l’homme, tentant de faire intervenir son pouvoir de guérison. La vie était aussi un élément symbolique dans l’astral, encore qu’un peu moins que les quatre éléments primaires. Selvedor lui, maîtrisait (entre autre chose) le symbolisme de la vie. Il se concentra donc du mieux qu’il put, focalisant son esprit sur les blessures du paysans (qui, en soit, n’était pas visible; c’était d’autant plus difficile) pour les refermer, et sur l’énergie vital de l’homme pour la faire réintégrer son corps. Une fois de plus, il ressentit comme c’était difficile de manipuler la réalité ici… Mais au moins, c’était possible.

Lentement, l’homme ouvrit les yeux, mais ceux-ci étaient légèrement dans le vague, et il n’eut aucune réaction agressive lorsqu’il vit les trois orphelins pencher sur lui. En effet, la magie de la vie avait cet effet secondaire d’agir comme un calmant sur les cibles. L’homme demanda avec la voix de quelqu’un qui vient de se réveiller :

-Où suis-je? Qui êtes vous?

Assez fièr, Selvedor se reposa quelques secondes avant de répondre :

-Nous sommes des amis, vous êtes dans votre village. Vous avez sonné l’alarme, mais nous sommes des amis.

L’homme sembla lentement retrouver ses esprits, et demanda d’une petite voix, pleine d’espoir :

-Vous êtes des amis? Vous n’êtes pas des ennemis?
-Non, nous ne sommes pas des ennemis. Dit Myralaïa, de sa voix la plus chaleureuse.
-Heu… d’accord. Je suis désolé d’avoir sonné l’alarme (L’homme était visiblement rassuré par la voix de la princesse) mais… Vous n’êtes pas des Anciens?
-Non, Dit-elle, d’une voix douce. Mais que sont donc vos anciens que vous craignez tant?

Selvedor la coupa :
-Nous discuterons plus tard. Allons au village. Mène nous à l’hôtel de ville.

L’homme acquiesça. Ils se mirent en route tout les quatre, Selvedor soutenant le paysans qui tentait de les fuir moins de cinq minutes auparavant. Ils atteignirent les premières maisons, qui semblaient désertes; Dans la rue, Il n’y avait aucune activité visible. On se serait cru dans une ville fantôme.

-Où est tout le monde? Demanda Ryas.
-Ils ont fuis, évidemment, Dit Selvedor, d’une voix anxieuse. Les cris de notre ami ont alerté les citoyens. Ils ont réagis rapidement… vous deviez vraiment craindre ces anciens.
-Je suis désolé… S’excusa leur guide. Mais c’était prévenir ou guérir…
-Ça va, ça va, Le rassura la fille aînée d’Éléos. Nous comprenons.
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